C’est un produit de la partie inconsciente de la psyché, sans parti pris et sans jugement moral. Les rêves sont souvent une source de vérités profondes et d’inspirations.
L’inconscient est de nature objective parce qu’il fonctionne indépendamment de la conscience. C’est pourquoi nous n’avons pas le sentiment que nous créons les rêves, mais qu’ils viennent à nous.
Le rêve ne se soumet pas à notre bon plaisir car il obéit à ses propres lois, ce qui lui confère son aspect autonome. Cette autonomie explique comment les rêves contiennent des images et des associations d’idées qui révèlent une richesse de possibilités qui sont nouvelles et vitales.
Les images oniriques sont principalement déterminées par l’activité psychique. Des images sont constellées dans l’inconscient soit par des éléments conscients (impressions reçues dans l’environnement quotidien), soit par des processus créateurs de l’inconscient. Parfois, les images prennent leur source dans des facteurs somatiques (une indigestion ou une douleur) ou des facteurs physiques (le bruit ou la lumière).
L’inconscient a donc une connaissance qu’il est impossible de connaître à un niveau strictement rationnel. L’inconscient se comporte comme un troisième œil qui nous observe.
Pour Jung, le rêve représente « la réalité objective de la psyché ». Du fait que le rêve soit indépendant du contrôle de la conscience – que ce soit par le rêveur ou par la société – il décrit la situation profonde du rêveur telle qu’elle est et non pas comme le rêveur ou quelqu’un d’autre la suppose ou la désire. Sur ce point fondamental, l’approche de Jung est opposée à celle de Freud.
Jung décrit le rêve ainsi :
« Le rêve est un théâtre dans lequel le rêveur est
la scène, l’acteur, le souffleur, le producteur, l’auteur,
l’audience, et le critique ».